3 min read

C'est parti pour le nouveau verger !

C'est parti pour le nouveau verger !

Immersion dans la réalisation du projet en images et petits films. Partager avec vous notre quotidien et nos projets est une véritable joie. Ainsi, nous pensons les uns aux autres et vous êtes dans nos têtes, avec nous.

Le "pré-verger", c'est-à-dire la prairie dans laquelle nous allons planter des fruitiers, est déjà très chargée en trèfles.

Pour que le pommier se développe bien, ses racines doivent pouvoir explorer facilement le sol et ainsi aller chercher des nutriments et de l'eau en profondeur. Nous réalisons donc un profil du sol de la prairie afin de voir s'il est tassé, ce qui entraverait l'exploration racinaire.

Constats :

  • le sol n'est pas du tout tassé et ne comporte pas de zone qui bloquerait l'exploration du sol par les racines ;
  • vous pouvez observer que les racines de l'herbe et du trèfle déjà en place depuis plus de 20 ans descendent profondément à environ 80 cm, ce qui est très bien ;
  • enfin, vous apercevez des petits trous qui sont des galeries de vers de terre.

Le sol de la prairie que nous avons choisie est donc OK pour accueillir la plantation des pommiers.

Quels pommiers ? Une véritable chance ! En Mayenne, à Pommerieux, Lucie Pouteau s'est installée il y a deux ans comme productrice de plants bio greffés de fruitiers. C'est donc auprès d'elle que nous avons commandé 120 scions (jeunes pommiers d'un an, greffés et déjà hauts de deux mètres). Une trentaine de variétés son représentées : pommes à cidre, à jus et/ou à couteau (= à croquer).

A la livraison, nous avons mis les scions "en jauge", pour protéger les racines en attendant la plantation dès que nous pourrons (sur la photo les racines ne sont pas encore recouvertes par la terre stockée à gauche).

Lucie nous explique le greffage et quelques précautions pour la plantation.

La petite équipe qui vient de réceptionner les pommiers et de les mettre en jauge (Luc, Jean, Marie et Lucie qui nous a aidés) :

Afin d'approfondir nos connaissances sur les partenaires naturels de nos pratiques agricoles, c'est-à-dire la gestion de la biodiversité présente et restant encore à accueillir, j'ai pu bénéficier il y a quelques semaines d'une journée de formation avec Johanna Villenave-Chasset, une formidable entomologiste française (il y en a si peu, un métier à promouvoir tellement les besoins sont nombreux).

A SUIVRE .....